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Camp 731 - la vérité sur les expériences japonaises Ce blog a été conçu afin de montrer une image, peu connue de nos jours, des atrocités effectuées par le docteur Shiro Ishii et le gouvernement Japonais pendant la seconde guerre sino-japonaise

Conclusion

En fin 1946, eu lieu à Tokyo un procès de proportions égales à celui de Nuremberg en 1946, qui accusait 24 des hauts dirigeants nazis de la seconde guerre mondiale. Le procès de Tokyo  jugea, après la libération des territoires conquis par le Japon, quelques uns des plus hauts dirigeants politiques japonais de la guerre sino-japonaise. Selon ce tribunal, les hommes politiques impliqués dans le conflit contre les chinois seraient des conspirateurs et seraient aussi responsables des crimes effectués à Nankin en 1937 et des atrocités effectuées dans le camp 731 sur des sujets humains. Cependant, aucun membre de l'Unité 731 ne fut jugé, condamné, ni même inquiété lors de ce procès. En effet, l'existence d'un pacte secret formulé entre Shiro Ishii et le Colonel Douglas MacArthur en 1947. Ce pacte garantissait l'immunité et le secret sur les atrocités commises sur 3 000 à 10 000 civils et soldats chinois, russes, coréens, et occidentaux, ainsi que l'exonération de poursuite de la totalité des membres du camp de Harbin en échange des résultats des recherches de l'Unité 731.

Proces Tokyo

Procès de Tokyo (1946-1948)

 


Les soviétiques, quant à eux, ne furent pas aussi indulgents que les Américains et entamèrent la poursuite des hauts dirigeants. En effet, deux ans après le procès de Tokyo, c'est-à-dire en 1949, ils jugèrent 28 responsables dont ils avaient retrouvé la trace en URSS au procès de Khabarovsk.

 

    Parmi eux, on pouvait trouver quatre Premiers ministres, trois ministres des Affaires étrangères, quatre ministres de la Guerre, deux ministres de la Marine,  un garde des sceaux, un amiral, six généraux,  un colonel, deux ambassadeurs, trois hommes d'affaires ou trafiquants de drogue et un théoricien radical.

 

    A ce procès, sept personnes furent condamnés à mort pendaison, et les autres furent emprisonnés pendant plusieurs années ou jusqu'à leur mort.

 

    Shiro Ishii ne fut finalement pas jugé et fini sa vie paisiblement avec sa femme sans jamais avoir été inquiété. Le Japon refuse encore aujourd'hui d'admettre les activités de l'Unité 731 mais mentionne tout de même l'existence d'un tel camp. Néanmoins, cette parcelle de l'histoire reste, aujourd'hui, cachée des manuels scolaires et historiques au Japon, en Chine, et aussi dans de nombreux autres pays et c'est pour cela que l'on en entend rarement, voire jamais parler. La destruction des camps et de leurs recherches empêchent de démontrer leurs activités mais de nombreuses autres preuves le montrent.

 

 Aujourd'hui, quelques réalisateurs ont créé des films sur ces expériences afin que de telles censures et falsifications de l’histoire ne se reproduisent plus jamais tout en dénonçant l'horeur des camps.

 

  Men behin the sunPhilosophy of a knife

  

 

 

 

 

 

Deux films dénonçant le camp 731 : Men behind the sun et Philosophy of a knife

 

 


    Dans le cadre d’une démarche encourageant la paix et la fraternité entre les peuples dans cette région du monde, le Japon a reconnu récemment les atrocités des camps mais son implication est certainement sous-évaluée comme vu ci-dessus. Nous découvrons, donc ici, une histoire falsifiée par les plus hauts gouvernements mondiaux. Certes, les atrocités commises par les japonais ont tué bon nombre de personnes et sont condamnables, mais leurs trouvailles en biologie et les avancées scientifiques qu'elles ont engendré n'en restent pas moins spectaculaires et utiles pour notre génération, avec une possibilité de sauver les vies qui ont été si terriblement ruinées par les expériences japonaises. La science pour avancer peut-elle utiliser de tels moyens ?

 

 

 

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